"Il ne dessinera pas l’image qui lui vient en songeant à sa
respiration malade : une ligne en lame de rasoir d’une eau
étale, la même qui naissait à l’écoute de l’introduction de
la 2e partie du Sacre du Printemps de Stravinsky. Et après ?"
J'ai écrit ce chapitre avec le Sacre du Printemps. En effet, la vision associée à l'introduction de la 2ème partie correspond à la nuance près à celle décrite par le roman. La vie est suspendue à un fil: en fonction de la lumière, et de la position du regard, le tableau apparaît soit d'un gris de plomb, soit blanc doré.
Arthur en est là: épuisé par l'anorexie et la fièvre, un effort de volonté peut le faire basculer du côté de la vie ou de celui de la mort.
Comments